Essen

Essen, Essen, Essen... Argh... Je m'y étais pourtant préparé... Mais là... Que dire... C'était monstrueusement dément !

Je ne sais même pas quoi raconter, il y a tellement de choses à dire... De simples mots suffisent à faire rejaillir profusions de souvenirs, à croire que nous sommes restés plusieurs semaines à l'intérieur de ce microcosme... Pourtant j'ai l'impression de n'y être resté que quelques heures tellement le temps est passé vite...

Ces mots sont : Messe, Gruga, 7, putain de schnitzel, le filet, Justinien, la mortadelle rappée, Luna, le Centro, la polizei, rühe, les américains, le gars qu'est resté enfermé une heure en bas de l'immeuble, les bretzels, The Resistance, Brigitte is penchirt, boire 1l de bière pour faire des économies, la team Splotter, les goodies, Wallace, pipi machen...

Jour 1, le voyage allé.

La pression est montée tout doucement. Une journée de voiture ça laisse le temps de réfléchir, d'imaginer ce que l'on va pouvoir trouver ou faire, avec l'espoir secret de pouvoir s'introduire dans l'autre monde le soir même... Déjà lors du trajet des fous rires autour d’un jeu, de la mauvaise foi, une grosse défaite de Suzel et Céline à Shabada, tentants par tous les moyens malhonnêtes d’expliquer qu’elles ont en fait gagné…

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Notre pause repas sur une aire d’autoroute. Première rencontre avec un groupe de Lyonnais d’une dizaine de personnes qui se rendait à Essen.

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Ils sont beaux ces Ludochons…

Puis ralentis par des bouchons nous avons dû renoncer à l'idée d'essayer d'investir de notre réseau Ludochoniens les allées du gigantesque Gruga le soir même, nous sommes donc allés prendre possession de nos quartiers ludiques. Au passage, nous avons assailli par une vague similaire à celle rencontrée lors des premières heures de soldes (8 Ludochons frénétiques qui n'ont pas pu rentrer dans le Messe ça fait peur) une boutique remplie de choses ludiques comme on les aime (pas de sous-entendu, les objets en latex c'était plus tard dans le salon) qui n'était en fait qu'une bête grande surface (le Centro)... Mais il faut savoir que les rayons jeux de sociétés des grandes surfaces allemandes sont plus garnis que nos magasins spécialisés à nous... Après cela le Ludochon avait faim, et sautant l’option 350 tables au milieu de 20 fast foods, il décida de se faire plaisir avec un bon restaurant typique, le fameux Franziskaner (http://www.franziskaner-oberhausen.de)… C’est fou comme tous les mots allemands peuvent se ressembler, surtout lorsque la Brigitte locale (prononcer bri-gui-teux) ne veut pas faire l’effort de parler anglais. Au final nous avons eu un joli défilé de ce que l’allemand primaire de base peut faire de plus monstrueux dans une cuisine. La palme revenant évidemment au monticule de mortadelle rappée amoureusement mélangé avec de l ‘oignon violet. Notons également que l’allemand ne sait pas cuisiner la frite. Pour la rendre croustillante il n’a pas trouvé mieux que de la faire bruler jusqu’à carbonisation. Heureusement le Ludochon est malin et nous avons puisé les calories nécessaires à notre alimentation dans la bière qui nous devons l’avouer était succulente (l’allemand doit l’importer d’un autre pays). Après l’installation dans nos quartiers, et en guise de petit échauffement ludique nous avons fait une partie de Time’s Up. Tout était prêt… Le Ludochon pouvait aller se coucher… Prêt à en découdre pour le lendemain…

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Les Ludochons au Franziskaner, une grande histoire…

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Bizarre la proportion des plats en Allemagne…

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Oups ! Je crois que je ne sais pas lire l’allemand…

Jour 2, le premier jour de salon.

Le lendemain matin, après un copieux petit déjeuner, et ne réalisant toujours pas que nous étions au jour J, nous avons pris la direction du Grugahalle. Sur place il faisait froid, les files d’attentes de quelques mètres se transformèrent rapidement en files de plusieurs centaines de mètres. Grâce à des amis francophones trouvés sur place qui se trouvaient tout devant, nous avons réussi à ne pas du tout faire la queue et en plus à bénéficier du tarif grand groupe + handicapés + chômeur de longue durée + famille nombreuse cumulés. Merci à Drax, Heuhh et les Toulousains... Tickets en main il ne nous restait plus qu’à attendre l’ouverture des portes, ce qui ne prit que quelques secondes… Nous rentrions dans l’antre… On y était… Les Ludochons à Essen !

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Les Ludochons à Essen !

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Le Ludochon est malin, il ne fait pas la queue, il a juste à trouver un gars qu’il connaît qui est tout devant et qui lui trouve des places à un prix anormalement bas. Sur Tric Trac des gens se sont plaints d’être rentré dans le salon à 11H30… Ce n’était pas des Ludochons à coup sûre ! Merci encore à Drax, Heuhh et les Toulousains…

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Des Ludochons qui ne font toujours pas la queue…

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Une des innombrables files d’attente…

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Quelques badauds avaient fait le déplacement…

Il était temps de mettre en application les plans de chacun, de mon côté j’avais prévu de courir au stand des frères Fragor de peur que leur jeu à thème de fourmi soit sold out pour ensuite passer au stand R&D pour apercevoir Key Market tout en faisant le détour par le stand Splotter afin de me prosterner devant eux… Après ce coup de speed nous avons fait un tour de salon un peu plus approfondi afin de nous y retrouver, le stand Asmodée, l’escalier du restaurant, le filet, le hall des rôllistes, les stands d’occaz, les vendeurs de bretzels, le stand Wallace, Splotter, le stand Ludocortex, le stand Spiel Offensive, le Game4you, nous n’avions pas tout vu mais les repères étaient là. Ensuite, désireux de retrouver quelques Ludochons nous nous sommes confrontés Céline et moi à la première vérité du salon : Si on cherche quelqu’un à Essen… bin… on le cherche… Ce n’est qu’au bout de plusieurs heures que nous avons remis la main sur quelques Ludochons et que tout a commencé : T’as joué à quoi… qu’est-ce que t’as vu… tu l’as vu à combien celui-ci… c’était où… Petit à petit nous nous sommes organisés, nous avons optimisé notre déploiement, rendez-vous à heure fixe, distribution des talkies walkies, petit groupe de Ludochons pour investir les tables de jeux, repas à base de bretzel... Après notre premier débriefing, je n’avais acheté qu’un jeu, Vincent G était étonné mais pas moi, je ne ressentais pas le besoin de me ruer sur les jeux, de toute façon il y en avait de partout... Peut-être que le fait d’avoir raté 7 Wonders et Key Market m’ont fait changé d’avis… Nous avons alors essayé le jeu Escape From the Aliens in the Outer Space des italiens de Cranio Créations, il nous a bien plu. Ce jeu est une sorte de bataille navale moderne sur le thème de l’espace jouable jusqu’à 8. Très bon même si notre partie s’est un peu éternisée, Stéphane bénéficiant d’un tirage de carte suffisamment avantageux pour ne pas se faire dévorer par les Aliens que nous étions tous. A la fin de cette journée nous nous sommes retrouvés devant le stand Ystari, ce lieu allait devenir notre point de ralliement de fin de journée, et c’est les jambes lourdes (les sacs aussi) que nous sommes sortis du salon, ébouriffés par la journée que nous venions de passer.

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Nous y sommes ! Une photo à l’entrée !

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A l’intérieur du Grugahalle…

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J’ai mon Antics !

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Le stand des Italiens de Cranio Créations

Après une sortie de parking difficile nous avons décidé de trouver un bon restaurant, le choix fut donc fait de trouver un restaurant Italien (pas de mortadelle pour ce soir). Grâce à nos GPS de dernière génération nous avons facilement trouvé un quartier rempli de restaurants Italiens. Enfin peut être que nous y sommes arrivés en nous perdant mais ce n’était pas grave. Après analyse les restaurants Italiens étaient finalement des kébabs mais comme on y était on a quand même continué à chercher à pied. Et c’est là que nous avons trouvé LE restaurant qu’il nous fallait, le restaurant avec de l’international food, le restaurant qui inspire confiance… Enfin de dehors… Mais comme on y était déjà entré on ne pouvait pas trop ressortir, nous nous sommes donc installés. Les pérépapétitiennes du comptoir ne nous ayant pas perturbé nous avons sereinement passé commande et c’est là que tel Néo dans Matrix nous avons commencé à déchiffrer le code des menus allemands, nous avons alors eu la révélation, les putains de schnitzel sont toujours paniert, même quand c’est marqué un coup qu’elles sont paniert et un coup non (enfin sauf pour la numéro 10 et la 12 mais ça on n’a pas compris pourquoi) ! Après ce bon et copieux repas, arrosé de bières aussi bonnes qu’au premier soir, nous sommes repartis dans notre repère. Ce fut alors l’occasion pour nous de tester le fameux 7 Wonders à 5, le jeu nous a plus, il faudra refaire d’autres parties pour confirmer mais ce jeu est d’une incroyable fluidité pour un jeu avec autant de participants. Avant de nous coucher nous élaborons alors des plans d’actions pour le lendemain matin, le principal étant de nous rendre le plus tôt possible au salon pour prendre d’assaut une table du très convoité London de Wallace.

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Un fabuleux restaurant italien… ou pas…

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Les Ludochons trinquent à Essen.

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7 Wonders, un excellent jeu !

Jour 3.

Le lendemain matin, l’arrivée au salon fut aussi matinale que prévu et le changement stratégique de parking nous permis de nous retrouver parmi les premiers devant le portail du Gruga. Aussitôt ouvert, aussitôt assis sur le stand de Treefrog, prêt à en découdre avec les explications de London qui au final nous a plus. Il faudra relire les règles mais le jeu semble plutôt fluide et à l’air de proposer des mécanismes plutôt originaux. Une petite visite de l’auteur sur le stand nous permis alors de partir avec quelques piles de jeux signés par le maître. S’en suivi une journée d’exploration, de recherche de buzzs et de bonnes occases, Essen quoi… C’est ce jour-là et sur l’excellente initiative de Suzel que nous avons formé deux tables de Luna, jeu qui a été pour moi une véritable révélation. Compliqué de compréhension au premier abord le jeu semble tout de même assez simple et subtil. Nous en ferons une deuxième partie le soir même car évidemment je suis reparti avec la boîte.

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L’allemand peut parfois être surprenant, je ne sais pas quelle température il faisait mais c’est plutôt une drôle d’idée d’avoir mis des tongs…

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Suzel au stand TreeFrog

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Age of Industry, acheté pour le club.

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Jerusalem

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Luna

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Photos prises par Mr Phal de Tric Trac, ces photos sont en ligne sur leur site. Le préz est même pas sur la photo !

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Mais il était dans la vidéo posté sur Tric Trac TV, à mes côtés… Sauf que moi j’ai pas parlé au micro…

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Autre photo de Mr Phal de Tric Trac.

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L’excellent Die Aufsteiger, 3 Ludochons l’ont dans les valises…

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Porto Carthago

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Suzelo à Esseno

Ce soir-là nous sommes retournés au Centro et effrayé par le Franziskaner nous sommes plutôt entrés dans un restaurant à spécialités italiennes (un vrai cette fois ci), le Teatro (http://www.restaurant-teatro.de). Nous avons très bien mangé, mention spéciale à la petite motte de beurre avec son petit pain offert en début de repas. Au cours du repas Suzel à bien tenté de faire une partie de son Kubiko mais comme il fallait apparemment passer plus de temps à chercher la baballe sous les tables du restaurant qu’à jouer la partie a été écourté. De retour à l’appart, Suzel décida de finir sa partie de Kubiko pendant que les adultes commençaient à mettre en place des vrais jeux. Ce fut alors l’occasion de sortir The Resistance, acheté pour le club, un Loup-Garou like avec quelques avantages par rapport à son ainé. Pas d’élimination de joueur, tout le monde participe donc au jeu jusqu’au bout, un thème différent et un système de vote permettant de nombreuses déductions (fausses la plupart du temps). Tout le monde a apprécié et nous en avons fait 3 parties sans l’extension qui soit disant rend le jeu plus riche et équilibré, cette extension sera essayée le soir suivant. Pour ce qui est de l’équilibre c’est vrai que sans l’extension les résistants ont échoué à chacune des parties. S’en suivi une partie de Luna, confirmation ludique pour moi, les autres ont eu l’air d’avoir un avis plus mitigé, je pense tout de même qu’on peut dire à coup sûre que c’est vraiment un bon jeu.

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Les Ludochons au Teatro.

Jour 4, le dernier jour complet.

Ce jour-là les Ludochons avaient pour mission commune de finir les achats pour le club. Chacun avait aussi ces propres objectifs, les miens étant de me faire plaisir et de ne rien acheter de non indispensable, les piles de jeu à l’appart faisant déjà suffisamment peur. Mes objectifs furent définitivement balayés par ma visite au stand des américains. Mais bon, pour 70€ nous avons rempli nos sacs et avons fait un voyage à la voiture. Dans ce lot il y avait quand même entre autre une pile de Caylus en français à 9€ pièce, avec la réduc ceux-ci nous sont revenus à 6€ le Caylus FR. Ce stand a été élu par les Ludochons comme étant le plus intéressant du salon. Pour dire, en fin de semaine on y trouvait des Chinatown à 5€, Vincent étant même reparti avec un jeu FR pour… 0€…

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Aperçu du stand des américains, des piles qui fondaient à vue d’œil…

Dans tout Essen, des titres de jeu commençaient à créer fortement le buzz. Troyes, Grand Cru, Vinhos, Habemus Papam, Genesis, Last Call, Merkator, Navegator, Luna, Olympus, Age of Industry… L’occasion pour nous de tester les titres improbables, nous avons donc décidé d’aller tester Last Call, un jeu au matériel qui donne envie, à base de mignonnes petites bouteilles. Ce fut un bon moment de détente, loin des explications de règles de 45 minutes nous avons passé un bon moment autour de ce jeu. Ensuite, tous les Ludochons ont eu l’occasion de tester Les Marchands du Moyen Age, il faudra relire les règles car je ne suis pas sûre que l’animateur qui expliquait les ait lues. Le jeu nous a tout de même suffisamment plût pour qu’un vote des Ludochons décide d’investir dans ce jeu pour la ludothèque du club.

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Navegador

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Khan

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Antics !

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Euh… Je me rappelle plus du nom de ce jeu…

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Les tarés du samedi…

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Essen, c’est pas que le jeu. Il reste 0.001% de temps pour faire autre chose…

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Crazy Mix

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Glen More

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Une petite partie de Smallworld sur iPad.

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Panic Tower

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FusBi (Fussball + Billard)

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Victoire de Serge 10 à 9, ça se voit non ?

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Les 3 mousquetaires au stand Ystari.

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Finalement on ressemblait plus aux Dalton.

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Cyril Demaegd s’est incrusté sur la photo des Ludochons. Il y en a qui ferait n’importe quoi pour être sur la photo de personnalités ludique…

Ce soir-là nous avons décidé de nous rendre dans l’un des deux restaurants que notre proprio nous avait conseillé, on voulait manger local et retomber sur un restaurant du type du deuxième soir. Pour le premier restaurant l’adresse n’existait pas, je pense que madame Eikmeyer doit être elle aussi très joueuse… Pour le deuxième restaurant nous avons été ravis de voir que l’adresse existait. Malheureusement c’est le restaurant qui n’existait pas, sacré madame Eikmeyer… Au final après quelques tours de quartier nous finissons à l’endroit que tout le monde essayait d’éviter, au Centro. Et après moult discussions, Suzel décida de prendre les choses en main et pris une réservation dans l’endroit précis qu’absolument tous les francophones présent à Essen s’efforçaient d’éviter depuis que nous en avions parlé, le Franziskaner… Quelle drôle d’idée… En même temps désormais nous étions tout de même des experts en déchiffrage de carte allemande, il était temps de mettre en application nos compétences. Pour commencer et sans trop laisser le choix aux autres j‘imposa que nous prenions tous des verres de bières d’une capacité de 1l. Cela dans un souci de nous voir tous réaliser de substantielles économies. En effet tous les soirs nous prenions chacun deux bières de 500ml, il était de mon devoir d’imposer aux Ludochons de réaliser des économies pour pouvoir acheter plus de jeux le lendemain, j’ai pensé que l’Orque serait content. Au final nous avons dû au moins économiser 3 ou 4 justiniens (qui est devenu au cours de ce salon la monnaie officielle Ludochonienne). Pour passer la commande Xavier eu l’idée plutôt bizarre d’interpeler notre Brigitte locale par une sorte de main au panier, provoquant par ce geste la chute de grands verres de bière que celle-ci apportait à une autre table… A ce moment-là les Ludochons ne brillaient pas trop mais heureusement notre petite serveuse revint rapidement avec le sourire et le décolleté toujours aussi plongeant. Enfin j’ai pas trop vu si elle avait le sourire, nous on l’avait en tous cas… Après ce repas fort agréable et malgré le fait que notre amie Brigitte ne voulait résolument pas plus se penchiert, nous sommes repartis dans nos quartiers. A la sortie du restaurant nous avons fait un Rythme & Boulet géant et c’est dans une bonne humeur générale que nous avons repris la voiture... Ils sont sympas ces Ludochons… Qui a dit que c’était à cause de la bière ?
Au QG nous avons refait une partie de The Resistance avec l’extension, rendant celui-ci beaucoup plus équilibré et plus varié, la résistance réussissant d’ailleurs pour la première fois à gagner.

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Faisons des économies ! On t’as vu Vincent que t’essayais déjà de boire en cachette…

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C’est lourd un litre de bière !

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Le plus dur c’était de passer à travers la mousse et d’arriver à la bière.

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C’est qui qui a pas eu le cran de prendre une vraie boisson ?

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Les verres se vident…

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Les discussions sérieuses commencent…

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Ca ! C’est fait !

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Après les chaussures d’allemand, voici la chemise allemande. Sans doute un goodies Hansa Teutonica que nous avons raté…

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Une petite partie improvisée de Rythme & Boulet. Il y avait surtout des boulets en fait…

Jour 5, le jour du retour.

Ce matin-là nous devions quitter les lieux, il nous fallait donc charger les voitures et remplir les coffres. L’opération semblait plutôt effrayante puisque mes piles de jeu étaient plus grandes que moi. Suzel aussi avait des piles de jeu qui la dépassait mais heureusement, dans son cas, c’était parce qu’elle est très petite. Au final tout rentra dans le coffre, nous laissant intégralement le coffre de toit pour ranger nos affaires. Enfin il restait tout de même une demi-journée de futurs achats au salon à caser…

Le dimanche matin fut la journée des bonnes nouvelles. Premièrement je réussi à me procurer un 7 Wonders en FR qu’un malheureux francophone avait dû précommander mais ne pas venir chercher et Vincent retrouva son sac qu’il avait perdu. L’occasion pour tout le monde de dépenser ces derniers Justiniens, de faire un tour du salon pour revoir nos stands préférés et déjà il était l’heure de partir.

Après le casage des dernières boîtes de jeu qui ce coup là fût tout de même plus difficile, la médaille revenant à la fermeture du coffre de toit, nous étions partis, en route vers la France, de retour vers la vie normale. La météo pour le trajet du retour était idéale, de la pluie, des nuages et de la grisaille, tout ce qu’il fallait pour accompagner notre humeur déprimante. Seul un arc-en-ciel en milieu de parcours vint nous rappeler que nous quittions un univers magique… Dans notre voiture nous avons déjà discuté des possibilités de transport pour l’Essen de l’an prochain et nous avons rajouté des idées au projet de jeu des Ludochons à Essen…

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Et dire que tout n’est pas là…

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La partie de Tetris démarre…

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Finalement il y a de la marge… Ah non il reste des sacs !

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Du beau boulot !

Jour 6, après Essen.

Ce matin il faut essayer de reprendre notre vie normale, c’est difficile, les piles de jeu nous rappellent d’où nous venons. Heureusement nous ne travaillons pas aujourd’hui Céline et moi. Je vais toutes les 5 minutes sur le site Tric Trac en espérant y voir le reportage photo ou de nouvelles vidéos. C’est pour nous l’occasion de faire le bilan d’Essen, c’était une tuerie, un voyage féérique, l’opportunité de rencontrer les acteurs de notre passion et l’occasion de connaître un peu mieux ceux avec qui nous la partageons. Je crois qu’on a bien fait ce jeudi 18 juin 2010 de décider de nous rendre à une soirée de jeu de société à Bourgoin Jallieu. Nous avions déjà décidé de nous rendre à Essen avant la rencontre avec les Ludochons mais je crois que le salon n’aurai pas eu la même saveur si nous n’y étions pas allés en tant que Ludochons. Des Ludochons qui vont à Essen…

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C’était magique…

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Les Ludochons à Essen !

Mon bilan : 86 jeux achetés et 29 goodies obtenus...